Je prépare le second sérum en vitesse, je n'ai plus de temps à perdre. Aelita essaye de nous calmer, mais je du mal à garder mon calme avec la situation actuelle.
Theodor essaye de communiquer avec Rey et veut savoir si elle l'entend.

Oui, normalement elle nous entend.

Il m'invite à également lui parler. Mais si je devais lui parler je voudrais le faire seul. J'ai plein de choses à lui dire.
Je regarde Aelita et Theodor. Darinn revient avec le lit mais il allait lui aussi devoir ressortir.

Vous pouvez me laisser 5 minutes ? Vous inquiétez pas pour Rey, elle va bien, le sérum a déjà commencé le travail mais j'aimerais lui parler seul à seul... heu... pour lui dire quelques choses.

Aelita accepte, comprenant que je veuille avoir un temps de tranquillité, elle entraine Theodor à l'extérieur, Darinn suit sans poser de question. Je prend une chaise et je m'assois à côté de Rey. Je caresse son front et je prend sa main.

Puisque tu m'entends tu dois savoir certaines choses. Déjà, Je suis désolé... désolé de ne pas avoir compris ta détresse, de ne pas avoir fait ce qu'il fallait pour t'aider comme tu le voulais. J'ai vu Phoenix pour lui parler après la réunion, elle court un grave danger, et en même temps elle est une solution à notre problème. C'est ton amie, et tu es la seule à mieux la comprendre que moi, mais moi je te comprend.

Je suis désolé pour tout... J'ai besoin de toi et tu as besoin de moi. Et tu sais que... que... que je t'aime de tout mon cœur. Ne rejette pas ma main tendue vers toi, relève toi avec moi. Relève toi et lui à mes côtés. Ne pense pas que tu me fais souffrir ou autre chose car ce n'est pas vrai, si je t'ai aidé jusqu'à aujourd'hui, et si je t'aiderai pour les jour prochains, c'est uniquement parce que je t'aide et parce que je tiens à toi.

Les 5 minutes s’écoulent rapidement, je continue à caresser son font alors que tout le monde revient dans la salle, mais je ne sens aucune réaction de sa main au contact de la mienne, j'aurais espéré un signe me prouvant qu'elle lutte, mais seul le moniteur actuellement me le montre.

J'attrape un tas de capteurs que je pose sur sa tête pour les brancher à un autre moniteur. Je le tourne dans ma direction ça me permettra de voir l'évolution de Rey, et savoir si elle rêve.
Je ne suis pas déçu par le résultat qui me prouve qu'elle rêve bien et que le moindre bruit autour d'elle est perçu.

Je confirme, elle nous entend. J'aimerais une réaction de sa part mais actuellement elle a sombré trop loin pour nous montrer des mouvements.
Le second sérum ne la réveillera pas, mais il l'aidera à revenir à nous, il aidera son cerveau à évacuer le choc brutal qu'elle sa subit et elle reviendra parmi nous.

Le moniteur continu de s'agiter avec trois bip par secondes, son corps se repart doucement et le sérum fait son travail correctement, il nous faut malheureusement faire preuve de patience. 2h est vraiment le plus rapide, mais je redoute que dans son état cela nous prenne 24h.

Aelita, Theodor, vous devriez rentrer et vous reposer. Je pense que je peux gérer cette nuit, Aelita, j'ai besoin de toi en forme demain matin, dormez bien vous deux, du moins faites de votre mieux.

Si jamais l'état de Rey venait à s’aggraver, Aelita sera mon seul espoir, il va nous falloir être deux pour la sauver. Mais j'espère que cetyte fois ci, le pire des cas nous sera épargné.

Je passe la nuit entière au chevet de Rey, à surveiller son état, à m'assurer que mon expérience en science continue à lui sauver la vie. Je me sens fiévreux avec le peux de sommeil que j'ai cumulé les nuits précédentes, son absence m'avait déjà beaucoup affecté.

Je garde ma main dans la sienne alors que son état se stabilisait enfin après ces nombreuses heures d'attente. Son état avait considérablement augmenté le temps d'attente avant que le sérum commence son travail mais aussi le termine. Il est 5h du matin d'après ma montre. Après toutes ces années à la rafistoler elle me donnait encore l'heure avec précision.

Je prend une dernière fois la main de Rey dans la mienne espérant une réaction de sa part. La fatigue s'empare de moi petit à petit mais je glisse quelques mots à son oreille.

Après tout se temps passé ensemble, tu ne peux pas m'abandonner comme ça, tu ne peux pas rester ici à rien faire alors que la liberté t'appelle au loin. Tu ne peux pas abandonner la personne qui t'aime plus que tout au monde.

Je laisse un baiser sur ses lèvres avant de sombrer dans le monde des rêves qui ne sont plus que cauchemars depuis 3 jours. Le peu d'heures que j'ai pour dormir me font revivre ce qu'il s'était passé la dernière fois que nous nous sommes séparés. L'enlèvement de Rey par les Anges.

Une nouvelle fois que fais ce cauchemar, et je me réveille en sursaut, seulement 30 minutes de sommeil, et toujours rien. Rey s'était stabilisée mais je ne pouvais plus rien faire pour la ramener, elle ne peut que lutter seule pour sortir de son sommeil sans fin. Mais je gardais un espoir, l'espoir qu'un jour elle ouvrirait les yeux dans ma direction, et que son regard chercherait le réconfort qu'il a toujours cherché.

Alors que je me suis assoupis, Rey s'est réveillée et a fait son premier mouvement. J'émerge du sommeil qui s'était emparé de moi et j'entends sa voix.

Tiens, salut...

J'ai du mal à ouvrir les yeux et je pensais avoir une hallucination à cause de mon manque de sommeil. Mais non c'était bien Rey, qui ouvrait ses yeux.

Rey... Ne te fatigue pas en parlant, tu n'as pas encore bien récupéré. Tu sais que je ne peux pas te laisser.

J'observe Rey alors qu'elle essaye quand même de se relever. Elle ne changera pas, toujours vouloir aller vite.

Attend, laisse moi t'aider.

Je me place à côté d'elle et je la fait assoir sur son lit. Je prend son bras et le fait passer dans mon dos. Je passe le miens dans son dos mais je sais qu'elle n'arrivera pas encore à se lever.

Vas-y doucement, tu es encore convalescente, T'es muscles n'ont pas encore récupérés toute leur vivacité. Je sais que tu aimes vagabonder et aller dans la nature pour en voir sa beauté. Mais pour le moment tu ne peux pas. Par contre tu peux me demander ce que tu veux pour te sentir mieux, même dormir contre toi. Ce soir j'essayerais de t'emmener dehors si tu le souhaite. Ou mieux, t'emmener chez nous pour finir de te soigner si tu préfères rester en privé.

Je me lève et lui demande de ne pas bouger un instant. Je me place dans son dos et retire le fil qui maintient son vêtement de clinique.

Bouge pas, ça va être un peu froid. Quand je te le dirais tu inspireras profondément et expirera de la même manière. Si jamais ça te donne envie de tousser, tousse un bon coup. Tu as passé plusieurs heures aidée par une machine... mais on en parlera plus tard si tu le souhaite.

Je place le stéthoscope contre elle, je sens son corps frémir face à la fraicheur de l'instrument. Elle fait la première inspiration sous mon ordre, puis expire, je fais plusieurs vérification avec Rey.
Je rattache ce qui actuellement tien Rey au chaud au minimum.

Je me place face à elle, je dois avoir une tête de déterré avec mon manque de sommeil, Rey sourie en me voyant.

Désolé, ça fait plusieurs nuit que je ne dors plus. Mais oublie mon idée de dormir contre toi, j'essayais de te faire sourire, finalement c'est ça qui fonctionne. Il te faut manger, si tu veux pouvoir marcher un peu aujourd'hui il te faut reprendre des forces. Je te connais, tu n'aimes pas rester à rien faire, je me rappel encore de ta blessure à la jambe, tu as finie dans ton lit cette fois là. Aujourd'hui c'est tout autre, au moment où tu vas te lever, tu vas t'effondrer au sol. Je viens de soigner t'es blessures tu vas pas te faire mal à nouveau quand même !

Elle sait que je rigole en disant ça, je suis trop sécuritaire avec elle, mais je connais mon travail et je connais Rey, elle me connais et sait que quand je suis sécuritaire comme ça, c'est que je ne rigole pas sur le vrai danger qu'elle court en ne suivant pas ce que je lui dis.

Elle finie par se rallonger sur le lit. Je l'aide à remettre ses jambes dans la longueur du lit et je la recouvre d'un drap pour éviter qu'elle n'ait froid.

Je ne te le dit pas assez souvent je crois, mais je t'aime, et je ferais tout mon possible pour que tu sois sur pied au plus vite. Il te faudra bien pouvoir marche si nous voulons un jour aller dans notre future maison.

Je lui souris essayant d'être rassurant, en attendant qu'elle ait assez de forces pour enfin me parler. On devrait plus tarder à passer dans les chambres pour les petits déjeuner, Rey pourra avoir de quoi manger.