05 Nov 2016, 10:54
Vivre ou détruire, il faut choisir. |
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| Je m'enfuis telle une furie, alors que chaque endroit par lequel je passe s'embrase. Je n'ose plus regarder où que ce soit et je m'engouffre dans une ruelle sûr, où il n'y a pas la moindre trace de maison. Je m'arrête net devant un mur, me trouvant dans une impasse. Je cherche à reprendre ma respiration, mais j'ai bien du mal à contrôler la crise de panique qui m'a gagné. C'est alors que la voix de Gérald me parvient. Il m'a suivi jusqu'ici, alors que le chaos régnait au centre. Pourquoi choisi-t-il de m'aider, moi ? J'oublie curieusement ma colère, lentement, alors que mon rythme cardiaque s'apaise. Je le laisse s'approcher. Tu es têtu, finis-je par dire. Il est gentil, foncièrement gentil et j'en suis persuadée. Après tout ce qu'il m'a montré de sa personnalité, je ne peux dire autre chose de lui. C'est un ange, banni ou non, qui n'a rien à voir avec les monstres qui ont détruit ma famille. La voix qui tente de me corrompre depuis des jours ne s'adresse plus à moi, étrange. Je fais un pas vers Gérald une fois que je suis certaine d'être calmée. Tu n'as pas peur ? je lui demande. Peur de moi, de ce qui se déclenche quand je suis dans les parages. Je ne l'explique pas, je ne peux pas. Comment pourrais-je lui dire ce que je vois, ce que j'entends, ce que je fais ? Aelita a raison, à propos des humains qui ont des dons. Je ne sais pas vraiment ce qui m'arrive, ni pourquoi. Je veux seulement t'éviter d'être blessé. Tu ne mérites pas ma colère. Je m'approche d'avantage, laissant peu de distances entre nous. Je pousse un long soupir et je m'arrête à sa hauteur. Je pose délicatement ma tête sur son épaule. Juste un court instant, je soupire. J'ai cruellement besoin de me recentrer sur l'instant présent au risque de vivre une nouvelle crise de panique. |
