Bienvenue sur le nouveau forum des Descendants de l’humanité, se passant 1250 années après le précédent forum.

Les choses ont bien changé sur Terre depuis la première catastrophe nucléaires, une seconde catastrophe créé par l’éther a marqué l’histoire de façon drastique, réveillant d’ancienne entité qui n’auraient jamais dû se réveiller.

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La science à recherche d'un espoir
#16
Vivre ou détruire, il faut choisir.

Ft. Thaor Thorvald

Mon esprit s'emballe pour tout et pour rien, parfois m'offrant un instant de répits, parfois me foudroyant sur place au point que je ne tienne plus dans cette pièce. La peur du doute de ma propre existence me ravage telle une trainée de poudre.

Une voix, oui, une voix ! Une sorte de murmure insupportable qui ne s'arrête jamais !

Elle cesse de me corrompre lorsque je suis accompagnée, comme si le fait que je n'étais plus vulnérable une fois accompagnée l'empêcher de m'atteindre.

Du mal, oui du mal... Elle n'en veut pas à moi, mais à l'humanité toute entière... Elle...

Les meubles s'agitent à nouveau et les murs tremblent. Thaor me ramène à la raison en me parlant, en essayant d'apaiser la colère qui gronde en moi, la peur, la panique, la détresse. Je dois apaiser toutes ces émotions. Je prends une profonde inspiration et j'expire lentement. J'essaie de me souvenir de ces vies que j'aurais vécues, d'après les dires de Thaor, mais en vain. Je perds espoir, je ne veux pas croire que tout cela est vrai.

Je ne me souviens de rien, Thaor. Mais s'il y a une chose que je sais, c'est que je dois me rendre à la montagne sacrée, au-dessus du village. C'est tout ce dont je suis persuadée.

L'amour, ah l'amour, qu'en dire ? Comme si je pouvais tomber amoureuse, moi ! J'ai embrassé dernièrement un garçon sans ressentir quoi que ce soit à son égard, peut-être parce que j'étais ivre.

Je ne pense pas être capable d'aimer, pire, d'être aimée en retour. Mortifia brûle sans arrêts depuis que je suis ici, comment pourrais-je trouver quelqu'un n'ayant pas peur de moi ? A moins d'un fou...

Comme Gérald, lui qui n'a jamais eu peur de moi.

Je dois aller à cette fichue montagne. Je reviendrai, je te le promets. Je vais découvrir qui je suis, coûte que coûte.

Je me lève, faisant les cents pas, tenant ma blouse fermée autour de moi.

Thaor, si je viens à sombrer dans la folie ou la colère et que cette voix réussi à me corrompre... Il te faudra m'arrêter, tu comprends ce que je veux dire ?

Je me tourne face à lui, peut-être qu'il a raison, que l'ancienne Phoenix est toujours en moi, habitée par la volonté de sauver l'humanité.


Phoenix



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RE: La science à recherche d'un espoir - par Daenarya Lumina - 21 Nov 2016, 10:50



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