Une route parsemée d'embuches [ft. Aelita, Thaor et Gérald]

[Thaor Thorvald]

Une route parsemée d'embuches

Aelita | Theodor | Gérald

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Aelita se promenait dans la pièce tel un mort vivant, elle venait tout juste de reprendre conscience, je m'approchais de Theodor pour lui dire ce que je pensais de son état.

Vous devriez prendre Aelita avec vous, amenez là chez vous, elle n'est pas encore totalement remise de sa blessure, le sérum doit encore agir durant une bonne heure.

Son état était un peu comme celui de Rey à notre rencontre, elle bougeait, bougeait bougeait et finit par tomber, Aelita risquerait de subir le même traitement si elle continu à se promener dans la pièce alors que son état n'est pas encore bon.

Mademoiselle, vous devriez rester assise, disons que j'ai déjà vue une personne se promenez dans une pièce avec des blessures et tomber dans les pommes. Restez assise si vous ne voulez pas que je vous administre un somnifère puissant ! Vous avez besoin de laisser vos forces revenir en vous avant de marcher, là vous allez vous épuiser avant de les retrouver. Le sérum en vous est très puissant, vous êtes la première personne bannie sur qui je le teste, vous ne risquez aucun effet secondaire, mais je veux être sur qu'il agit correctement.

Il me faut étudier Aelita mais je ne peux pas les suivre plus loin, cette maison me fera l'affaire, j'en parlerais au médecin de savoir si je peux m'installer ici quelques temps, un petit coup de main ne lui serait pas de refus après tout.

Revenez ici demain que je puisse voir votre état, et vous me direz ce que vous vouliez me dire.

Je regarde les deux hommes et annonce que je reste ici.

C'est ici que nos chemins se séparent, je vais rester ici et aider le médecin qui travaille là, avec le petit laboratoire qu'il a je vais pouvoir effectuer les études que je voulais. Je suppose Theodor que je vous revois demain avec Aelita. Aelita, surtout vous vous reposez, et seulement si vous faite ce que je vous dis, j'accepterais de vous écouter, d'accord ?

Je tire une chaise et m'assois dessus, à marcher, courir je me suis moi aussi fatigué, je regarde les trois personnes qui étaient présentes sans dire un mot. Je laisse un dernier regard froid et accusateur sur Aelita qui voulait surement me dire ce qu'elle allait dire maintenant alors que je n'était plus en forme pour écouter et elle pas en état d'avoir une conversation.