Confidences à deux.

[Frejalla Heres]

Confidences à deux. FT. Theodor.

Theodor a raison, pour une raison que nous ignorons tous les deux, quelque chose nous a lié dès l'instant où nous nous sommes croisés. La nuit que nous avons passés ensemble et les jours qui ont suivi n'ont fait que confirmer cette relation très étrange s'installant entre nous. Je ne saurais la qualifier, car je pense que nous sommes décidés à prendre notre temps, à nous découvrir et à apprendre à connaître nos âmes. Je me retrouve dans le grand lit de Theodor, il est si douillé et si gigantesque. Je me laisse tomber sur le dos et je pousse un long soupir. Mes yeux se posent sur le plafond légèrement tâché et lorsque Theodor revient avec de quoi manger, mes papilles s'agitent dans tous les sens. Depuis combien de temps n'ai-je rien avalé de consistant ? Je me demande depuis quand je n'ai pas mangé un vrai repas, dis-je en me mordillant les lèvres. Je prends timidement à manger dans une petite assiette. Nous mangeons tous les deux, assis sur le lit et nous regardant dans le blanc des yeux. Je dévore mon plat et j'ai l'impression que mon ventre organise une fête au fin fond de mon corps. J'avais si faim ! Je pose mon assiette sur le plateau une fois terminée et j'avale un grand verre d'eau. Ce repas est de loin le meilleur que j'ai mangé, même si j'ai gouté des centaines de fois à la bonne cuisine de Terra. Tu cuisines vraiment bien et c'est fait avec douceur, j'aime beaucoup. Je souris à Theodor et je m'empare du plateau. Je le pose sur la table de chevet et je me blottis contre mon cher et tendre gardien. Je ne me pose pas trop de questions et je n'ai plus envie de réfléchir ou de me prendre la tête. Tu peux rester dormir avec moi, tu sais. Je pense que nous n'en sommes plus au stade où je suis censée avoir peur de toi. Je souris timidement, repensant à cette folle nuit que nous avons passés tous les deux il y a peu. Je chasse ces images de ma tête au risque de rapidement me laisser submerger par des sensations bien trop enivrantes. Je reste blottis contre le gardien, mon cœur battant lentement comme s'il se reposait de tous ces évènements.

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