04 Sep 2016, 22:33
Les premières mesures

Ft. Theodor Velscond

Ft. Theodor Velscond
Je fais la moue en voyant à quel point Theodor est réticent à sortir, mais il est hors de question que j'arrête de vivre pour des délinquants de bas étage. Je lève les yeux au ciel et je prends la main de mon amoureux, le trainant dans la cour du centre.
Il ne fait pas trop chaud aujourd'hui, et il y a un courant d'air. Tout ira bien, Theodor. Et puis, tu es là pour me protéger, n'est-ce pas ?
J'enroule mon bras autour du sien et nous sortons enfin du centre. Il fait chaud dehors, c'est un fait, mais il y a une toute petite brise qui me rafraichit le visage. Je hume le parfum des fleurs qu'ils sont en train de planter, permettant de filtrer les mauvaises particules pour la respiration des enfants, mon enfant.
Nous marchons quelques peu, parfois silencieux, parfois nous souriant.
Je pourrais m'habituer à être la compagne d'un grand patron. Je ne suis pas certaine d'être capable de digérer Terra, de pouvoir le faire. Si je pouvais le faire, j'aimerais que tu restes le leader de Mortifia. Rey ne restera que pour mobiliser les troupes, car elle est charismatique, mais elle n'est pas du genre à vouloir diriger toute sa vie. Telle que je la connais, elle quitter Mortifia à la fin du combat contre Terra. Dans ces cas-là, toi et moi pourrions être la passerelle vers la paix, j'aime cette idée-là.
Je m'arrête d'un pas et je souris à mon amoureux. Je caresse sa joue et je lui souris. Brusquement, j'entends des pas. Je balaye la place du regard lorsque j'aperçois les ennemies de Gérald.
Ils sont là, je murmure à Theodor. Viens, allons dans un endroit tranquille.
Nous prenons une petite ruelle afin de semer nos traqueurs mais ils semblent fermement décidés à ne pas en démordre. Je me faufile lorsque tout à coup, l'un d'eux hurle.
Attrape la fille ! Si Gérald ne vient pas, nous l'attirerons avec elle ! Toi, occupe toi de Theodor.
J'adresse un bref regard vers Theodor qui boue. Je ne peux pas supporter l'idée d'être en danger car il ne le supporterait pas. La peur le tiraille, et avec cette peur, il pourrait devenir une autre personne.
Theodor, je murmure. Reste calme, ils sont trop lent.
Nous pénétrons dans une petite maison abandonnée afin de pouvoir semer nos adversaires. Seulement, ils débarquent dans la maison une fraction de seconde plus tard. Nous grimpons par la suite à l'étage mais une corde s'enroule autour de Theodor et moi-même. Nous tombons dans les escaliers, mais j'ai la chance de réceptionner sur Theodor et non au sol. Je me relève aussitôt, mais l'un des hommes s'empare de mon bras et me tire sur le côté. Il me repousse violemment et je heurte le mur. L'un des hommes braque son arme sur la tête de Theodor.
Non, s'il vous plaît, non !
La ferme toi ! hurle l'un des hommes. Theodor, si tu savais depuis quand j'attends de pouvoir enfin te faire taire ! Maintenant que tu bosses pour le gouvernement, j'enrage encore plus de jeter ton corps dans la fosse commune !
S'il vous plaît, je répète. Ne lui faites pas de mal.
Fais la taire, ordonne un homme à un autre.
Je me fais ligoter, mais je me débats et je crie. On enroule un foulard autour de ma bouche pour me réduire au néant, mais je continue de me débattre. Nos traqueurs me veulent pour enrager Gérald, mais ils ont l'air tout autant déterminés à blesser Theodor.
Si tu bouges, menace le chef du groupe à Theodor, je te montrerai comment je peux être gentleman avec ta donzelle. Maintenant, toi et moi on va pouvoir parler et tu vas pouvoir payer pour t'être moqué des méchants.
Il frappe violemment Theodor à la tête et je hurle dans mon foulard.
©Aelita 2016

“It’s love that makes you fight harder for what you want.”

