Bienvenue sur le nouveau forum des Descendants de l’humanité, se passant 1250 années après le précédent forum.

Les choses ont bien changé sur Terre depuis la première catastrophe nucléaires, une seconde catastrophe créé par l’éther a marqué l’histoire de façon drastique, réveillant d’ancienne entité qui n’auraient jamais dû se réveiller.

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Des étincelles brûlantes.
#1
Des étincelles brûlantes.
Ft. libre


Je quitte le centre stratégique, non pas parce que je ne suis pas intéressée, mais parce que je ne me sens pas à ma place dans ce groupe de décisionnaire du futur. J'apprécie leur démarche, leur envie de paix et d'harmonie mais que savent-ils de la douleur ? Que savent-ils de ce que l'on ressent lorsque l'on perd toute sa famille, à cause d'une seule et unique espèce ? Je pense que ce qui me ronge le plus, c'est certainement le fait qu'il y est potentiellement un remède pour les anges, pour ces gens ayant décimé ma famille. Si j'avais su, n'aurais-je pas tout mis en œuvre pour le trouver ? Si j'avais eu la force de ne pas m'engouffrer dans la solitude depuis le décès de mes parents, serais-je différente aujourd'hui ?

J'envoie un coup de pied dans une cage en bois trainant au sol et je serre les dents. Je tourne sur moi-même lorsque je perçois un bruit, mais je ne vois rien ni personne. Je me rends dans un magasin afin de changer mes vêtements usés par la pluie acide. Je m'achète un pantalon, un t-shirt et un gilet. Je garde la tenue de ma mère entre les mains et je passe la déposer chez le forgeron afin qu'elle soit réparée. Je travers une rue lorsque j'aperçois plusieurs hommes, me souriant narquoisement. Je les toise du regard et je les laisse s'approcher.

Hé mademoiselle ! Tu es nouvelle ici, n'est-ce pas ?
Laisse-nous te faire visiter !
Allez, viens.
Ne me touchez pas, dis-je fermement.

Un silence s'abat, puis les trois hommes se regardent. Ils sourient à nouveau et commencent à poser leurs mains sur mes épaules, ma taille.

C'est qu'elle a du caractère en plus !

Il me touche à nouveau, descendant sur le bas de ma taille. Je me sens bouillir, bouillante, prête à l'explosion.

J'ai dis, ne me touchez pas.

Mais l'un d'eux insiste et je fais volte face. Je m'empare de son bras, je le retourne et l'ange hurle. Je frappe sa jambe et je le cloue à terre. La solidarité n'est pas au rendez-vous, puisque les deux autres reculent d'un pas. Ils me toisent comme si j'étais un monstre et je serre les poings. Ce regard, devrais-je m'y habituer si le monde entier savait que je n'étais pas tout à fait normal ? Je m'avance vers les deux autres hommes, mais ils prennent la fuite. Il ne reste que celui à terre, gémissant de douleur. Je m'approche d'avantage de lui et je m'empare d'une barre de fer trainant sur le côté. Il cri, me regarde, me supplie.

S'il vous plait, non ! Pitié !

Je brandis l'arme, mais j'ai un mouvement d'arrêt. Je l'observe, lui qui voulait me toucher, qui voulait violer la pureté qui m'habite. Je serre le barre entre mes mains.

Tue-le, Phoenix.

La voix de mon esprit ronronne dans ma tête. Je suis impassible, figée dans l'instant, tiraillée entre deux envies. Celle d'empêcher définitivement cet homme de nuire ou celle de le laisser partir, alors qu'il pourra peut-être recommencer, plusieurs fois, sur d'autres personnes.

Il t'aurait fait du mal ! Ne le laisse plus recommencer. Ne laisse plus les anges te prendre ce que tu aimes.

Je n'entends plus que mon souffle qui raisonne en écho dans ma tête et cette voix qui a raison, si bien raison. Seulement, ce qu'elle ne sait pas, c'est que je ne suis pas une meurtrière. Les anges m'ont peut-être tout pris, mais pas avec mon humanité. Je m'abaisse au niveau de l'homme et je le soulève par le col.

Si tu fais encore du mal à une seule personne ici, je te garantie que je ne te louperais pas la prochaine fois.

Il hoche la tête et je le jette dans la rue. Il se relève tant bien que mal et part à toute vitesse. Je jette la barre que je tiens encore dans mes mains et je quitte la rue pour aller m'engouffrer dans une vieille maison abandonnée. Je monte jusqu'au toit, sur lequel je me pose, au bord du précipice, le vent fouettant mes cheveux. J'observe les alentours, essayant de calmer mon esprit, mes colères, mes peines, ma solitude.

J'entends un nouveau bruit, des pas nonchalants, mais qui ne m'inspirent cette fois-ci, pas de craintes. Je fronce les sourcils et je ferme les yeux pour identifier la personne qui s'avance dans mon dos, mais je ne la connais pas. Est-ce le propriétaire de cette maison ? Je n'en sais rien. Je reste silencieuse.

Je suis si lasse de me battre.


Phoenix

#2

Des étincelles brûlantes.



Avec Phoenix Stone

J'avançais tranquillement vers le centre stratégique quand j'aperçois trois membres du gang de lugos. Je me précipite alors dans une ruelle et attend qu'ils passent. La rue était vide et calme, personne à part eux, c'est alors qu'une autre personne arrive, c'était une femme. Elle m'était inconnue et je savais distinguer une bannie d'une inconnue.

Je savais déjà ce qu'il allait se passer. Voilà que les trois hommes se dirigent vers elle et vont l'embêter. Je préfère pour le moment observer et attendre de voir ce qu'il va se passer. Ils commencent à essayer de voir ce qu'ils peuvent faire mais la femme ne semble pas décidé à céder. La scène qui suit conclue sur une belle victoire, quoique presque déterminer à lui couper court à sa vie mais c'est peut-être compréhensible quand des hommes essayent d'abuser de toi.

Elle fini par le lâcher et il prend la fuite comme ses deux camarades. La voilà qui disparait dans une vieille maison délabré. Je décide de faire mon curieux et me faufile jusqu'au toit. Elle était assise à observer la ville.

Belle correction ! Quoique encore trop gentil à mon goût.


Je m'avance jusqu'à elle.

Quel maladroit que je fais, je suis Gerald, pour vous servir. Le gang de lugos est un fléau pour Mortifia, ils ont perdu beaucoup de terrain et de fidèles mais ils tentent encore d'abuser des habitants.

Je l'observe plus attentivement.

Je connais chaque habitant de cette ville et il est sur que vous n'en faites pas partie. Pour autant vous savez vous battre or les anges bannis ne sont pas très doué pour ça, sans parler de votre apparence, vous ne venez pas de Terra. J'en conclue donc que vous êtes une humaine.

Je marque un temps d'arrêt.

Mais si vous êtes là c'est que vous avez donc reçu la lettre qui vous a été envoyé.


Je m'assoie à une certaine distance d'elle.

© Gerald 2016



Nul ne résiste à mon charme

#3
Des étincelles brûlantes.
Ft. libre


L'inconnu s'approche discrètement, mais pas assez pour ne pas être entendue, de moi. Sa remarque me laisse à penser qu'il était probablement en bas lorsque j'ai frappé l'un de mes agresseurs. Voilà un curieux de trop dans cette ville et lorsqu'il est enfin dans mon champ de vision, je le toise. Avec froideur mais non pas avec agressivité ou mépris, je l'observe durant un long moment. Je l'écoute également et lorsqu'il s’assoit, suffisamment loin de moi, j'esquisse enfin un sourire. Les hommes sont tous les mêmes après tout, curieux de me voir, mais terrifiés lorsque je ne me montre pas aussi docile et douce que je devrais l'être pour eux.

Il dresse mon portrait, qui je suis, potentiellement et pourquoi je suis ici. Je lève les yeux au ciel face à cet interrogatoire. Il se nomme Gérald, je n'ai pas le moins du monde entendu parler de lui, soit dit en passant.

Je suis venue ici sur la demande de la chef de cette ville, c'est aussi simple que ça.

Il me regarde, de temps à autre, car il est vrai que mon regard n'est pas le plus amical au possible. Je baisse la tête, observant ce qui se passe sous mes pieds. Cette ville est assez calme, mais la poussière qui s'en dégage est insupportable. Je ne pourrais pas supporter d'être ici trop longtemps. La chaleur m'étouffe, mais elle est encore moins rude que dans le désert.

Je me tourne face à l'homme et je croise les jambes. Face à lui, je l'observe de haut en bas, est-il digne de confiance ? C'est un banni, un ange, mais il a l'air complètement dépassé par l'endroit où il vit. Peut-être que j'ai besoin de décompresser un instant.

Je m'appelle Phoenix et oui, je suis humaine. Plus ou moins, je crois.

Je laisse mon regard se perdre sur les hauteurs de la ville. Je regarde les remparts fortifiés, empêchant quiconque d'y pénétrer, empêchant la menace d'être à l'intérieure. Seulement, elle me semble déjà y être.

Je pose les yeux sur l'homme qui me fixe toujours autant.

Que voulez-vous ? je lui demande. Simplement m'observer et discuter ?

J'ai du mal à faire confiance aux gens, notamment lorsque ceux sont des anges. Darinn est à moitié ange, mais j'ai tout de suite été très à l'aise avec la solitude que nous partagions


Phoenix

#4

Des étincelles brûlantes.



Avec Phoenix Stone

Cette femme semblait méfiante et je peux le comprendre, un inconnu qui l'observe et vient lui parler sans raison, comment ne pas avoir de méfiance. Elle avait donc été envoyé par Rey mais cela signifie que Rey est en vie et devrait être bientôt de retour.

Tu as rencontré Rey, comme va-t-elle? Elle n'ai toujours pas rentré depuis son départ il y a quelques semaine. Je suppose que Thaor est avec elle.

Phoenix, voilà le nom qui se cache derrière se visage.

Le nom correspond bien au profil si je peux me permettre. Les humains sont très rares ici, il y a des hybrides ici tel que Rey mais ils peuvent plus facilement passer inaperçu. Après les gens sont bêtes pour la plupart et ne prêteront pas attention aux détails.


Alors qu'elle se tourne vers moi et semble plus ouverte à parler.

Ce que je veux? Rien, c'est plutôt toi qui veux quelque chose. J'ai ma place dans la gestion de cette ville tout en étant libre de faire ce que je veux. Discuter si tu le souhaites, c'est à toi de décider, tu es l'invité après tout.


Je me demande comment elle va réagir à ma façon de parler, il est vrai que j'ai toujours eu se côté assez dérangé mais c'est ce qui fait qui je suis.

La mission que ma confié Rey est simple, je dois faire en sorte que les habitants de cette ville soit heureux et vivent en paix. J'ai toujours quelque soucis avec ce gang mais c'est ce qui rend les choses amusantes.




© Gerald 2016



Nul ne résiste à mon charme

#5
Des étincelles brûlantes.
Ft. libre


Je toise l'ange alors que le vent semble redoublée légèrement d'ardeur. Notre échange est banal, mais notre rencontre l'est moins. Je suis humaine, je ne devrais pas me trouver ici, je ne devrais pas avoir à rencontré cet ange, qui a été crée pour parer les défauts de l'humain mais qui aujourd'hui, en a finalement beaucoup plus que nous, les humains.

Rey va bien, elle est en très grande forme. Elle est mariée, apparemment, avec Thaor.

Nous avons le même âge, mais elle semble déjà bien plus grande, mature et posée dans sa vie. Elle a un but, elle sait où elle veut alors que moi, j'erre en me cherchant, en tentant de comprendre pourquoi et comment, je suis ici.

La paix est une illusion, dis-je en ancrant mon regard dans le sien. On tente de se persuader qu'elle existe mais elle est n'est réelle que dans notre esprit. Que se passera-t-il lorsque les anges de Terra retrouveront une parcelle d'humanité ? La guerre. Ne crois pas que je suis défaitiste, mais s'il y a une chose que je sais, c'est que l'humanité est vouée à s'auto détruire. Humains, anges, tous ne veulent que pouvoir et puissance. Je ne crois plus en qui que ce soit, ou en quoi que ce soit.

Je pousse un long soupir et je lève les yeux vers ce ciel qui s'assombrit.

J'aurais du rester chez moi, je soupire. Je pensais trouver des réponses à mes questions en venant ici, mais j'avais tort. Il n'y a rien pour moi dans votre cité et il n'y a pas de place pour moi dans vos projets.

Je pose à nouveau les yeux sur l'ange, ce jeune homme qui me parle le plus naturellement possible. Je n'ai pas souvent eu de discussions avec les humains, car j'incarne pour eux l'autorité et la succession du village. On ne me voit que comme une guerrière sans faiblesses, comme une âme sans limites. Je suis bien plus que ça, je suis avant tout, humaine.

Gérald, c'est ça ? Pourquoi faire ce que Rey te demande de faire ? Je crois en son pouvoir de persuasion crois-moi sinon je ne serais pas ici.

Je souris en pensant à ce si petit bout de femme qui pourtant, réalise de si grandes choses.

Tu dois être quelqu'un en qui elle croit pour être ici, pour travailler pour elle, avec elle.. Pourtant, tu ressembles un petit peu à ces types qui ont croisé mon chemin. Tu n'es pas très net.

Je suis honnête et franche, c'est un atout qui peut parfois me faire défaut.


Phoenix

#6

Des étincelles brûlantes.


Avec Phoenix Stone

Je suis heureux d'apprendre que Rey est saine et sauve. Ils n'ont pas attendu de rentrer pour célébrer leurs mariages.

Ils ont fait vite pour le mariage alors, nous savions qu'ils devaient se marier mais on espérait qu'il se fasse ici.


Cela me fait sourire ça façon de dire et penser mais pourtant elle n'avait pas vraiment tord, il suffit de regarder à Mortifia comment cela se passe.

Je ne crois pas non plus à la paix car pour engendrer la paix il faut une guerre. Ici à Mortifia ce n'est pas vraiment la guerre mais pas non plus la paix. Les gens sont pour certains avides d'argents et de pouvoirs, d'autres préfèrent tout simplement la violence et le chaos.

Elle doute de sa venu ici mais pourtant elle est ici c'est qu'il y a une raison, un humain ne quitte pas sa sérénité par hasard.

Peut-être n'as tu pas encore trouvé pourquoi tu es ici mais nul ne vient par hasard à Mortifia.


Sa question est étrange, pourquoi faire ce que je fais? Ce qui me fait sourire c'est sa comparaison avec les membres du gang.

Tu as des questions bizarre si je puis me permettre. Je vis ici depuis que je suis tout jeune, j'ai appris à me débrouiller seul depuis mon plus jeune age et je lutte contre ce gang de la ville qui sème la terreur depuis que je suis gamin, ce qui explique peut-être quelques similitudes. Je connais cette ville par cœur à force de courir partout, je côtoie les habitants depuis des années et donc je suis la personne la mieux placé pour mener le peuple vers l'harmonie. Bien que ce gang me donne toujours des bâtons dans les roues, cela se passe bien. J'ai toujours essayé de rendre justice et protéger les habitants même si parfois cela a fini en vrai fiasco.


Je ne rien de particulier à cacher après tout.

© Gerald 2016



Nul ne résiste à mon charme

#7
Des étincelles brûlantes.
Ft. libre


J'observe Gérald durant de longues secondes, cherchant le grain qui fait trembler sa voix roque. Je l'écoute et je hoche la tête lorsqu'il évoque le fameux gang, troublant les rues. Si je m'écoutais, ils ne seraient déjà plus dans cette ville.

Tu as l'air d'être une bonne personne, pour un ange.

Je n'ai confiance en personne et certainement pas en un ange, mais je n'ai vraiment fréquenté les bannis pour dire s'ils sont comme les anges, ou non. Ce jeune homme est habité par l'envie d’œuvrer pour la paix, ce que les anges ne font pas, ne vivent pas. J'admets qu'il y a peut-être des anges différents, c'est déjà un grand pas pour moi.

La paix n'existe pas, l'harmonie et l'espoir non plus. La seule chose qui existe, c'est l'envie de vivre et la seule chose qui reste, c'est la douleur du passé.

Je me lève et je pousse un long soupir. La nuit ne serait tarder par ici et je ne sais même pas si je devrais rejoindre Olaf, si je devrais m'expliquer. Je me tourne face à Gérald.

Tu connais un endroit sympa où je pourrais oublier cette affreuse journée ? La dernière chose dont j'ai besoin, c'est clairement de t'avouer que ce monde est fichu. Je m'en occuperais demain. En attendant, j'ai bien envie de montrer à quelques uns de ces citoyens de Mortifia comment nous vivons, les gens du nord.

J'esquisse un demi-sourire. Je ne suis pas une grande fêtarde, mais dans le nord, nous savons comment danser, comment oublier, comment remettre la peine au lendemain. Sans cela, je n'aurais pas survécu bien longtemps.

Je tourne le dos à Gérald et je m'approche de la porte donnant sur l'escalier intérieur afin de pouvoir quitter ce toit.

Tu me fais une visite ? J'aimerais éviter de perturber ton harmonie en frappant encore quelques perturbateurs.

Je lui fais un clin d’œil et je l'attends, afin d'enfin quitter ma bulle sombre et sinistre.


Phoenix

#8

Des étincelles brûlantes.


Avec Phoenix Stone

Je souris à la remarque, je suis peut-être un ange de par ma génétique mais je n'en ai pas vraiment les traits de par mon absence de vie la bas et surtout que ceux qui vivent à Mortifia depuis toujours connaissent une autre forme de vie que celle de Terra.

Je ne pense pas qu'une personne soit fondamentalement mauvaise, seul ses choix et ceux qui leurs en imposent sont mauvais. Par exemple pour ce gang beaucoup de gens sont dans la misère et leurs chef leurs donne une chance de prospérer, même s'il y en a peut qui peuvent prendre du galon, seul les plus forts et intelligents.


Elle pense savoir beaucoup de chose et surtout est très fataliste pour une humaine qui a survécu à tout les massacres et l'éradication de l'humanité. Preuve que l'espoir existe et le renouveau.

Tu ne vois pas le passé d'un bon œil, ni même l'avenir.


Elle souhaite que je la conduise dans un endroit plus agréable que se toit, j'ai ma petite idée la dessus.

Oh mais avec plaisir, je connais une très bonne auberge, le renard assoiffé, j'y vais depuis des années, le patron est un bon ami à moi.

Je rigole à sa remarque, si ce n'est pas elle ce sera sur quelqu'un d'autre qu'ils iront voir.

Quel humour ! Allez, suis moi, on va éviter les ennuis pour ce soir.


Nous voilà entrain d'arpenter les rues calmes de Mortifia.


© Gerald 2016



Nul ne résiste à mon charme

#9
Des étincelles brûlantes.
Ft. libre


Je lève les yeux à ses remarques, mais il ne peut pas comprendre. Il ne connait pas la vie humaine, il ne connait pas le désespoir dans lequel nous vivons, ni même les persécutions que nous vivons tous les jours, simplement parce que nous sommes humains.

Nous entamons une petite marche vers la dite auberge et nous en profitons pour marcher alors que le soleil se coche lentement, mais surement. Nous errons alors que les gens me toisent étrangement alors que je ne suis définitivement pas la première rousse à arpenter ces rues. Peut-être me prennent-ils pour Aelita.

Je m'arrête devant ce qui semble faire office d'orphelinat alors que l'heure du repas sonne. Ils se précipitent, mais l'un d'eux s'arrête devant moi et m'observe. Le sourire lui vient naturellement et je lui rends après une courte hésitation. Il disparaît avec le reste de ses camarades.

Nous pénétrons dans la dite auberge et nous prenons place sur une petite table. J'enlève ma veste et je pose enfin mon dos sur une chaise. La journée m'a semblé si longue et si épuisante que je ne saurais où donner de la tête.

Qu'est-ce qu'on boit, chez vous ?

J'observe les alentours alors que les gens se pressent pour entrer et échapper à la fraîcheur de la nuit. Le désert ici est trompeur, il peut vous étouffer de chaleur la journée mais vous broyer par un froid pénétrant une fois la nuit tombée. Je pousse un soupir et je tourne la tête sur la gauche, là où le miroir jonche le mur. J'y croise mon reflet, fatigué, lasse de la journée, de l'infinité du temps que je vis, du désespoir et de la solitude avec lesquels je cohabite depuis bien trop longtemps.

Je chasse mes idées noires et je tourne à nouveau la tête vers Gérald.

Alors, Gérald, comment t'es-tu retrouvé dans cette ville ? J'ai cru comprendre qu'il y a différentes histoires dans cette ville. Aelita vient de Terra mais n'est pas vraiment une banni. Rey traine par ici, errant et cherchant une place en tant qu'hybride. Et toi, que fais-tu ?


Je préfère purement et simplement éviter que la conversation dévie sur moi.


Phoenix

#10

Des étincelles brûlantes.


Avec Phoenix Stone

Après notre petite marche dans les diverses rues de la ville nous finissons par atteindre l'orphelinat de la ville du moins ce qui semble être le mieux pour en être un. Le bâtiment est vieux et presque une ruine comme une grande partie de cette ville.

Nous poursuivons la route pour atteindre le Renard Assoiffé. Nous nous installons à une table dans un coin. Phoenix était curieuse de savoir ce qu'il y avait à boire ici.

Beaucoup de chose, il y a de l'hydromel qui vient de chez vous bien que difficile à avoir et assez cher. Sinon tu as de l'ambroisie un alcool produit à Mortifia dans la zone plus ou moins verte à l'ouest de la ville. Le rempart entour largement plus que la ville et nous avons une zone ou nous produisons de quoi ne nourrir. Ou tu peux toujours essayer le nectar de Terra, lors de nos échanges commerciaux ils nous en fournissent. Et dans le classique du vin ou de la bière.


A force de boire tout je connais bien ce qu'il y a, tout est bon à prendre et rien d'exceptionnel. Fin l'hydromel est parfois assez fort pour certains cuvées. Elle dérive rapidement sur ce qui m'a conduit à Mortifia.

Je suis né à Terra mais je suis arrivé ici à deux ans avec mon père qui fut bannis car je suis un enfant qui n'était pas destiné à exister. Il avait couché avec l'une des plus puissantes et influente famille de Terra et me voilà ici. Je sais qu'il était un dignitaire de la cité mais il a malheureusement exprimé des sentiments et surtout c'était ça ou la mort de lui et moi même.

Je marque un temps d'arrêt. Mon visage se durcis.

Il a finalement rejoint Mortifia et à vécu isolé et dans le silence, j'ai vite du apprendre à me débrouiller seul pour survivre. Il n'accepte pas vraiment son sort et je suis un peu le parasite qui lui a fait tout perdre. J'ai très vite choisis mon camps vivant avec beaucoup de gens dans la misères et côtoyant les orphelins de la ville. J'ai très vite mené un groupe et nous faisons des petits jobs pour gagner notre croute mais certains ont fini sous l'influence du gang, d'autre sont resté fidèles à nos valeurs et depuis nous leurs faisons faces, bien que parfois c'est une vrai guerre, ils ont des armes et sont en nombres même si aujourd'hui cela a réduit.

J'avais encore beaucoup à raconter mais voilà que nous sommes interrompue par la serveuse.

Oh ! Mais qui vois-je ! Gerald ! En très bonne compagnie à ce que je vois. Alors qu'est ce que ce sera pour vous deux ? La maison qui offre.



Je regarde la serveuse, c'était, Lizy, la fille du patron, elle avait son charme et il est vrai que cela m'est arrivé plus d'une fois de finir dans son lit après une bonne soirée bien arrosé. Mais avec les différents services que j'ai pu leurs rendres, ils ont toujours su m'accueillir chaleureusement.

Ah Lizy, comment vas-tu depuis le temps? Pour moi ce sera de l'hydromel comme d'habitude.


Lizy se tourne vers Phoenix.

Et pour vous quel est votre choix?


© Gerald 2016




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